A ce jour, huit sites de stockage gaz Storengy sur dix sont toujours bloqués.
La direction, n’ayant pas pris la mesure des revendications des salariés, n’a apporté que peu de réponses concrètes et celles-ci sont provocatrices. La promesse de mettre en application la RPCM en 2019 alors qu’elle aurait dû l’être depuis 2017 n’est qu’un exemple de ce décalage de position dans les négociations.
Concernant les revendications salariales des agents, l’unique proposition des employeurs est de rencontrer la maison mère Engie afin de demander des marges de manœuvre sur la négociation. Il aura fallu quinze jours de discussion pour que les employeurs indiquent aux négociateurs CGT qu’ils n’ont aucun pouvoir et qu’ils leurs faut demander l’autorisation aux employeurs des employeurs. Cerveaux lents ou médiocrité intellectuelle ?
Suite à l’Assemblée Générale du 24 janvier 2019 et à la colère légitime des salariés méprisés de la sorte, le syndicat CGT Énergie Meurthe-et-Moselle sud a décidé d’intervenir sur l’outil de travail en coordination avec les autres sites de stockage. Des interventions sur quatre puits d’alimentation sont désormais à prévoir dans les prochaines 48 heures. Les blocages filtrants seront également maintenus sur les huit sites.
Une deuxième Assemblée Générale du personnel se tiendra le 25 janvier à 8 heure afin de valider la continuité du mouvement selon la teneur des négociations qui pourraient être engagées cette nuit.
Le syndicat CGT Énergie Meurthe-et-Moselle sud appelle les autres entreprises des IEG à rejoindre le mouvement sur leur propre cahier revendicatif local. A ces revendications pourraient s’ajouter : 4 NR en guise de rattrapage du gel des quatre dernières années, Augmentation de la grille de salaire, Emploi, Condition de travail.
C’est à vous d’en décider.