4ème jour de blocage à Cerville

Neuf sites de stockage gaz Storengy sur dix sont désormais bloqués.

Au niveau national, les négociations sont au point mort.

Au niveau local, la direction tente pathétiquement d’instrumentaliser la gendarmerie qui jusque-là n’a pas été dupe. Le premier essai concerne une information, délivrée probablement au niveau préfectoral, au sujet d’un camion venant de Hollande et transportant des produits dangereux que les salariés grévistes refusaient de laisser entrer sur le site. Les gendarmes, venus pour contraindre les salariés à le laisser entrer sous prétexte de sécurité, sont repartis bredouilles après que le conducteur ait attesté ne transporter aucun produit dangereux. Avec 25 ans de moins je dirais : « lol ». Dans un second temps, les gendarmes sont revenus prendre le nom de tous les agents participant au blocage. Étant donné qu’ils sont sur un domaine privé, soit hors de leur champ de compétence, il leurs a été opposé une fin de non-recevoir.

Fort de ces provocations, l’Assemblée Générale du 25 janvier a décidé le durcissement du mouvement. Il a été porté à l’ordre du jour de l’A. G. de lundi matin : La reprise de l’outil de travail, occupation du site jour et nuit avec installation d’un campement devant les grilles, organisation de la tenue du piquet de grève.

Le syndicat CGT Énergie Meurthe-et-Moselle sud appelle les autres entreprises des IEG à rejoindre le mouvement sur leur propre cahier revendicatif local.

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